Le Conseil municipal de Montrevel-en-Bresse s’est réuni ce 13 février.
Il a adopté à l’unanimité des membres présents moins une abstention une motion intitulée Maintien de l’intégrité de l’EHPAD Montrevel-en-Bresse / Foissiat. Cette texte est également soumis au vote du Conseil municipal de Foissiat. Il est disponible en cliquant sur ce lien.
L’objectif d’une motion est de solliciter un positionnement du Conseil municipal sur tout sujet d’intérêt local, de peser dans un débat, d’interpeller les citoyens sur des questions d’actualité… Cette motion est transmise aux Maires du bassin de vie, pour les inviter à la soutenir, ainsi qu’aux autorités compétentes décisionnaires (État, ARS, Département…).
L’EHPAD de Montrevel-en-Bresse-Foissiat compte 164 lits, dont 35 lits sur le site de Foissiat. Le Conseil municipal estime qu’il est aujourd’hui menacé.
Le 12 janvier, le cabinet ACE santé a procédé à l’Hôpital Fleyriat à la restitution d’une « étude des besoins en offre de service et hébergement des personnes en perte d’autonomie de plus de 60 ans » sur le territoire.
Ce rapport devait permettre d’éclairer les décisions à prendre quant à l’avenir du site de Foissiat, au sein duquel les conditions de sécurité et de salubrité ne sont plus assurées en l’absence de travaux.
Ce rapport se conclut sur trois hypothèses priorisées par l’ARS.
La première de ces hypothèses porte sur la fermeture du site de Foissiat et le redéploiement des lits sur un territoire allant de Boyeux Saint-Jérôme à Vescours, en passant par Bourg-en-Bresse.
Soit la perte d’une capacité d’accueil de 35 lits hors du bassin de vie montrevellois !
Le Conseil municipal estime que, face au constat de la sous-dotation des places en EHPAD sur le territoire et à celui du vieillissement de la population, il n’est pas envisageable de perdre ces places d’accueil.
Il est donc nécessaire d’étudier les hypothèses d’extension du site de Montrevel-en-Bresse ou d’adaptation de celui de Foissiat pour maintenir ces 35 lits.
Le Conseil municipal de Montrevel-en-Bresse affirme que l’EPHAD doit rester un service de proximité pour les populations locales, afin que les personnes dans le besoin puissent bénéficier d’une offre de soin et d’hébergement sur son territoire de vie. Il ne paraît pas envisageable de détricoter une politique publique construite, affirmée et consolidée durant plusieurs dizaines d’années au profit des citoyens du territoire, dans un contexte démographique et sociétal où ce service de proximité est plus que jamais important et nécessaire.
Il estime qu’il en va de l’avenir de nos territoires ruraux et du bien-vivre, dans la dignité, des concitoyens âgés et dans le besoin.